La Chalibaude approche à grand pas, alors pour patienter, vous pouvez venir admirer l’exposition qui a pris place au premier étage de l’Hôtel de Ville ! Frédéric Bir, photographe de l’association du Kiosque à Images, retrace 10 ans de Chalibaude à travers une soixantaine de clichés pour lesquels il se place parmi la foule pour avoir le même point de vue que les spectateurs. Différents clichés, à l’image de la programmation éclectique du festivale ! ☀️

« Mon Festival de la Chalibaude : les années 2010…

Je vous propose une sélection des photos que j’ai prises lors du festival des arts de la rue La Chalibaude.

Plus de 30 ans que ce festival marque l’entrée de la ville de Château-Gontier Bazouges dans l’été et la bonne humeur en proposant gratuitement au public de son pays de partager dans la convivialité, aussi bien l’émotion, le rire, la poésie, la passion, la surprise, la dérision, le loufoque, l’extravagant, la caricature, parfois le délire et souvent le spectaculaire …échangés pendant un week-end autour de pratiques et créations artistiques variées et fertiles, toujours de qualité, proposées par des compagnies professionnelles venant de toute la France mais aussi d’amateurs locaux .

J’ai commencé à photographier ces prestations au début des années 2010 en tentant de montrer ces instants d’échange entre le public et les artistes.

Les clichés sont regroupés et reliés entre eux par un entourage peint dans un même cadre. La sélection a été difficile et ne peut bien-sûr rendre compte de tous les moments partagés : elle n’est pas un inventaire (n’étant pas omniprésent ) et se veut un choix obligatoirement subjectif, en deux mots, je vous propose « ma Chalibaude » telle que je l’ai ressentie à travers mon objectif et comme simple spectateur.

J’ai toujours tenté de privilégier le point de vue du public puisque j’en fais partie; c’est pour cela qu’il apparaît souvent de dos puisqu’il est comme moi, face aux acteurs…Je ne cherche pas à bénéficier de meilleures conditions pour prendre mes photographies ( en disposant par exemple d’accréditation ) puisque je tente de les prendre parmi la foule, privilégiant la plupart du temps un objectif proche de l’œil humain ( je « zoome » peu ) pour avoir l’ensemble de la scène tout en me faisant le plus discret possible.

Cela pose parfois des difficultés techniques ( la foule, le non- choix de l’emplacement, l’éloignement du sujet, le manque de lumière…) mais c’est ainsi que je conçois ce que l’on pourrait appeler la photographie de rue qui nécessite certaines qualités d’adaptation : la Chalibaude m’a permis de renouer avec plaisir avec ces scènes de rue où l’instant est décisif »« 

L’exposition est visible jusqu’au 2 septembre sur les horaires d’ouverture de l’Hôtel de Ville !